Lina Cavalieri
Lina sous tes cheveux en vagues ondoyantes, Le front pur et joyeux de l’Italie ardente Où le soleil brûlant versa son ambre d’or Semble voir tressaillir un idéal qui dort, Dans l’azur…
Et dans tes yeux profonds où tout l’océan rêve, On cherche les débris d’un songe qui s’achève Par une belle nuit sous les rayons dorés D’une lune pale de mondes égarés Dans l’azur…
Mais lorsque par torrents d’harmonie amoureuse, S’échappe vers le ciel ta voix voluptueuse, C’est l’orient tout entier qui résonne, C’est un ruisseau d’amour qui murmure et qui sonne Dans l’azur…
23 Avril 1905 |
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