L’Adieu
Tes désirs s'en iront comme vont les années, Si loin, que plus jamais tu ne les rejoindras, et tu verras partir des rives délaissées le navire empourpré qui ne reviendra pas.
Le vent s'élèvera sur la mer incertaine et fera résonner les vagues à tes pieds. Tu te rappelleras la chanson des sirènes qui berce le dernier sommeil du naufragé.
Tes mains répèteront l'adieu de ceux qui pleurent, mais dans tes yeux ouverts les pleurs ne viendront plus et quand tu reviendras vers ceux qui te demeurent tu parleras si bas qu'on ne t'entendra plus.
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